Des mots qui tuent la responsabilité de l'intellectuel en temps de crise (1944-1945)

9,50 €

« Il y a des mots aussi meurtriers qu'une chambre à gaz », écrit Simone de Beauvoir pour expliquer son refus de soutenir le recours en grâce de Brasillach, condamné à mort et exécuté en 1945. Peut-on tout dire ? Et à quel prix ? Les écrits des intellectuels ayant collaboré avec l'occupant (Maurras, Rebatet, Céline, etc.) sont ici examinés à la loupe. 

En stock
Livraison : 5 jours ouvrés

Ajouter à ma liste d'envies

Vous devez être connecté à votre compte client
  Paiement sécurisé

CB / VISA / MASTERCARD / PAYPAL

  Service client

Ouvert 5j/7 de 9h30 à 17h30
02 31 06 06 53

Comment la justice de la Libération a-t-elle défini la responsabilité de ces intellectuels ? Quels textes, quels mots ont donné prise à l'accusation d'« intelligence avec l'ennemi » et de trahison nationale ? Quels arguments les accusés et leurs défenseurs lui ont-ils opposé ? La théorie sartrienne de la responsabilité de l'intellectuel exprime la croyance dans le pouvoir des mots qui fut au coeur de ces procès de l'Épuration - car, pour Sartre, les paroles sont des actes.

Auteur
Gisèle Sapiro
Éditeur
Points
Nombre de pages
336
Date sortie / parution
15/10/2020
ISBN
9782757887202