Je ne lui ai pas dit au revoir : des enfants de déportés parlent
" Si j'avais pu oublier totalement le passé, peut-être j'aurais pu vivre comme les autres, être heureux de ce que j'ai, et ne plus penser à ce que je n'ai plus. Je n'ai pas de photos de mes parents, je n'ai pas leur dernière lettre ; je n'ai pas de tombe où me recueillir. Un seul document : Disparus... Auschwitz 1943 ". Ainsi s'exprime un de ceux qui ont accepté de s'entretenir avec Claudine Vegh.
CB / VISA / MASTERCARD / PAYPAL
Ouvert 5j/7 de 9h30 à 17h30
02 31 06 06 53
Tous sont des orphelins juifs dont les parents sont morts dans les camps. A cette époque, ils avaient entre cinq et treize ans. Ils ont encore l'impression de vivre " par accident ". Comme l'exprime Bruno Bettelheim dans la postface : pour ces enfants, le deuil s'est avéré impossible. Et des années après, au cours de leur entretien, c'est toujours la même plainte : " Je ne lui ai pas dit au revoir ".
- Auteur
- Claudine Vegh
- Éditeur
- Gallimard
- Nombre de pages
- 224
- Date sortie / parution
- novembre 1996
- ISBN
- 9782070400850