

Sur le front britannique, à partir du 9 juin, un nom de localité va reléguer dans l'ombre tous les autres et notamment celui de Caen, l'un des objectifs stratégiques du Jour J. Un nom que l'Histoire retiendra bientôt comme l'un des épisodes les plus tragiques de toute la bataille de Normandie : Tilly-sur-Seulles.
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Tilly-sur-Seulles, Lingèvres, Cristot, Boislonde, Saint-Pierre, Audrieu autant de noms qui symbolisent l'âpreté des combats qui, entre Caen et Bayeux, marquèrent les trois premières semaines suivant le débarquement. Tilly-sur-Seulles, bien que ne constituant pas un objectif pour les troupes alliées, au contraire de Villers-Bocage, va devenir la charnière de la bataille de Caen du 9 juin au 26 juin et sera l'un des premiers villages de Normandie détruits par les combats. Pris et repris 23 fois par les belligérants pendant près d'un mois, le village sera sinistré à près de 70% et perdra près du dixième de sa population. Des centaines de soldats moururent pour percer ou défendre le front de Tilly. En s'appuyant sur de nombreuses photos, cartes et témoignages pour l'essentiel inédits ainsi que sur les journaux de marche des unités, l'auteur, responsable du Musée de la bataille de Tilly-sur-Seulles, présente, jour après jour et heure après heure, ces durs combats d'infanterie et de blindés sur le Front de Tilly, opposant les divisions du XXXe Corps britannique (7th Armoured Division, les Rats du désert ; 50th Infantry Division, 8th Armoured Brigade, 49th Infantry Division, « les ours égorgeurs ») aux deux divisions d'élite du I.SS.Panzerkorps, la 12eSS-Hitlerjugend et la Panzer-Lehr, qui se sont déroulés au milieu des populations civiles.